Avant-propos – Les goûts et les couleurs

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Me voilà donc l’hôte de ces lieux pendant une semaine. Je vais pendant cette période essayer de traiter quelques sujets qui déterminent avec plus ou moins de précision et d’acuité ma vision personnelle du porno gay. Je ne me veux ni encyclopédiste, ni prosélyte, mais simplement désireux de partager cela avec des visiteurs qui sont en majorité hétéros, et donc néophytes en la matière.

Le porno c’est une histoire de mec, et c’est souvent une histoire de branleurs. Imaginez donc que cette industrie fonctionne à plein régime pour des groupes constitués à 100% de mecs, donc en quasi-totalité des obsédés du cul, et de l’onanisme. Le porno gay est segmenté de manière plus nette que le porno hétéro, et il reflète les goûts et pratiques des pédés.

Ainsi un rapide tour d’horizon des boites de productions gays permet de se faire une bonne idée de l’offre en terme de vidéo, et de ce qui fait bander une bonne partie des mecs homos. Souvent la simple jaquette permet de savoir à quelle boite on a à faire, tant les « spécialités » sont fortement ancrées dans les productions. Je m’y colle donc et vous décris un peu ce qu’on trouve dans les catalogues des entreprises que je connais plus ou moins bien. ;-) Evidemment liste non exhaustive et parfaitement subjective… sujette à toutes les interprétations et les opinions personnelles des uns et des autres. (Allez voir les homepages des sites pour vous rendre compte en un clin d’oeil de chaque typologie.)

Falcon : Certainement la plus connues des boites de prod., Falcon représente l’origine même du porno gay. Il s’agit du fer de lance de l’industrie mondiale du porno gay avec cette entreprise californienne (et ses filiales ou copieuses, Mustang, Catalina, Jocks etc.) qui produit les standards de chez standards.

Les mecs sont très beaux, jeunes, épilés, bodybuildés, bien montés et endurants. Ils sont la virilité incarnée qu’ils soient actifs ou passifs. Les plans sont souvent classiques et pas vraiment hard, on y trouve les classiques pipes, sodomies, éjaculations, et le tout est safe (avec capotes). On y trouve parfois des trios ou des partouzes mais ce n’est pas systématique.

Cadinot : Jean-Daniel Cadinot est le chef de file de la production française. Il a eu beaucoup de prix à l’étranger, et il reste une référence dans le monde entier. Ses films présentent souvent des jeunes gens naturels et de tous les styles (dont blacks, reubeus, métisses…). On est à l’opposé du modèle américain justement, mais les scénarii sont bien vicieux et très sexuels. Les mecs sont souvent très salopes (et aussi bien montés) et donnent du « coeur à l’ouvrage ».

JNRC : Autre référence française pour cette production qui est particulièrement connue pour ses vidéos mettant en scène des hétéros de tout poils. Des militaires, légionnaires, pompiers ou simples mecs qui s’exhibent et se masturbent devant la caméra. Voilà qui a de quoi surprendre, mais ces vidéos plaisent énormément et font surtout fonctionner les fantasmes des homos. On trouve aussi d’autres vidéos avec des mecs toujours aussi « look hétéro », très virils et pas forcément beaux, mais très excitants, dans des scénarii pornos classiques.

BelAmi : Cette maison de production se différencie par ses modèles qui sont tous d’une incroyable beauté et parfait physique. Souvent des éphèbes au look de minet qui prennent l’allure hésitante d’un jeune homo qui découvre la vie, avant de se faire limer par une équipe football. Il faut aimer les corps lisses et fermes, et les scriptes à l’eau de rose pour aller avec. Certains acteurs sont très connus pour leurs plastiques et leurs « performances ».

Citebeur : Racailles, reubeus, céfrans de la téci, descente dans les caves… le ton est donné. Il s’agit de vidéos pornos qui ont souvent pour cadre la banlieue ou des caves taguées, et comme acteurs des maghrébins ou des mecs au look « racaille ». Baises directes et viriles avec une ambiance sonore assez primordiale vu que cela repose souvent sur le petit pédé qui se fait soumettre (et mettre) par la racaille dominatrice. Mais parfois on assiste à de rafraîchissants : « Tel est pris, qui croyait prendre ».

Cazzo : La boite de prod. Allemande par excellence dont le style est assez « hard ». On est dans le fist, le cuir, combinaisons latex, piercings, la domination, parfois des looks « skin » ou l’emploi de godes énormes. Ambiance très sexe donc, et bien hard avec des types de mecs qui varient énormément d’un titre à l’autre.

Les deux dernières maisons de production sont particulières puisqu’elles présentent des films « non safe » (barebacking), c’est-à-dire où il n’y a pas d’usage de préservatifs (j’y reviendrai). Cela parait moins évident dans le porno hétéro, mais dans le porno gay cela ne fait que quelques années que des films sont ainsi disponibles. Or c’est discutable et dans l’exemple que cela donne, et dans le danger que cela représente pour les acteurs. Toutefois, on ne peut nier l’importance de ces productions et de l’ampleur qu’elles prennent sur le marché. Je cite là les deux qui me paraissent les plus représentatives et opposées.

Eurocreme : De très beaux jeunes mecs, à la fois naturels et bien foutus, souvent de l’est ou l’Europe centrale, qui baisent avec fougue et imagination. Des plans efficaces et bien filmés avec des modèles TBM (très bien montés).

Treasure Island Media : Le plus extrême dans le genre et parfois bien gore. Des scènes de mecs gang-bangués pendant tout un week-end avec « remplissage de trous » de foutre, éjaculations buccales et d’autres trucs plus ou moins crades. Les types sont souvent des amateurs qui sont recrutés sur le site web, et dont l’apologie du bareback (par des séropositifs ?… certainement) ne fait aucun doute. Eurk eurk, mais ça existe.

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