Cela fait des années que mon chéri me parle de Florent Marchet, et qu’il attendait de le revoir en concert. J’ai donc par la même occasion découvert le chanteur sur scène, et j’ai adoré le découvrir ainsi. J’avais bien aimé l’album, et donc je connaissais déjà un peu les chansons de “Courchevel”, mais j’ai surtout été enchanté de la performance scénique de ces artistes (autant les musiciens que le chanteur).
On est bien dans un univers de chanson française “nouvelle vague” à la Cherhal, Delerm, avec de chouettes textes, souvent drôles et toujours bien écrits, et un solide univers musical. Marchet y met toute sa motivation fantasque pour coller à un “Courchevel” bien kitschissime et (fin) seventies à mort. Entre une tête et peau d’ours, des papiers peints colorés, une télé cathodique bien éclairée, et tous les artistes qui arborent pull jacquard, coll roulé et autres accessoires, on se croirait dans la fameuse publicité pour “Piège”.
L’album se découvre dans ce cadre avec délice, et le chanteur démontre un réel talent pour communiquer avec son public, et nous ravir de bout en bout.
Courchevel – Florent Marchet