J’ai déjà dit et expliqué à quel point j’aime les profs, mais elle, elle, elle, j’aurais adoré l’avoir en cours !!!!!! C’est elle quoi ! :love:
Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).
J’ai déjà dit et expliqué à quel point j’aime les profs, mais elle, elle, elle, j’aurais adoré l’avoir en cours !!!!!! C’est elle quoi ! :love:
Parce que je l’aurai eu aussi…
(Pour ceux qui ne savent TOUJOURS pas… on était au lycée ensemble avec Matoo)
tout pareil, :love:
Oh oui et quand on la connaît un peu on est encore plus emballé!Sa compagnie est un régal :redface:
Comparer ces deux textes(Môquet/Brassens) c’est surtout mettre en parallèle le “j’agis!” et le “j’attends que ça passe!”.
Un des points bénéfiques de l’enseignement catholique que j’ai reçu, est qu’il m’a préservée en cours de français, de l’étude
des chansons de Brassens car, chez les bonnes soeurs et plus tard les frères maristes, il passait pour un dangereux anarchiste!
Pourtant selon moi il n’est que le chef de file des “poètes chanteurs” dont les textes n’enfoncent que des portes ouvertes.
Il a bien mis en pratique son “mourir pour des idées d’accord de mort lente” puisque pendant la “world war II” il est allé sagement faire son S.T.O. en Allemagne .Pourquoi pas? le courage ça ne se commande pas,aprés tout!
Mais heureusement ce courage, d’autres l’ont eu pour déblayer l’horizon du nazisme!
Sinon le père Georges n’aurait pas pu,des années plus tard ,faire le chanteur gentiment anarchiste qui ne se mouille qu’avec de
l’eau tiède.
Petit Poisson Ivy, tu parles de choses que tu n’as pas connues, je crois et tu rends bien mal hommage aux Frères Maristes qui ont fait ton éducation. J’en ai connus, c’étaient des hommes remarquables et excellents pédagogues.
Aurais-tu vécu à cette époque, tu serais allé faire toi aussi ton STO comme les copains, tu aurais obéi comme on t’a appris à le faire, et sans doute en aurais-je fait de même, tu aurais chanté avec les braves Frères : “Maréchal nous voilà” comme la plupart des adolescents embrigadés de l’époque.
Les saint jean bouche d’or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d’ailleurs, s’attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c’est le cas de le dire
C’est leur raison de vivre, ils ne s’en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J’en conclus qu’ils doivent se dire, en aparté
“Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente”
Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c’est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente
Encor s’il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu’enfin tout changeât, qu’enfin tout s’arrangeât
Depuis tant de “grands soirs” que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà
Mais l’âge d’or sans cesse est remis aux calendes
Les dieux ont toujours soif, n’en ont jamais assez
Et c’est la mort, la mort toujours recommencée
(…)
O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu! laissez vivre les autres!
La vie est à peu près leur seul luxe ici bas
Car, enfin, la Camarde est assez vigilante
Elle n’a pas besoin qu’on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds!
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente.