C’est la dernière nuit à Saint-Briac. Demain, je repars sur Paris avec J. et E., M. quant à lui reste jusqu’à la fin de la semaine chez ses parents. Je suis assez content d’avoir quelques jours pour moi à Paris, puisque A. ne sera pas non plus de retour de suite.
Je suis monté pour taper ces quelques lignes alors que les autres sont en bas à converser sur divers thèmes. La soirée est encore bien arrosée et j’en suis à l’habituel moment où je ne me sens plus assez en phase pour suivre, argumenter ou même m’immiscer dans certaines conversations. J’en déduis qu’il faut que je fasse au moins une pause pour m’isoler et puis j’y retournerai plus tard. M. est aussi imbibé que les autres, mais pour le moment il n’est pas pénible, espérons que ça dure. Ce n’est pas facile d’être sobre dans cette société, croyez-moi !
Il est clair que lorsque je suis en soirée et que l’alcool coule à flot, il y a un moment où je passe, opportunément ou pas de protagoniste à spectateur. Cela ne m’embête pas, j’y suis même plutôt habitué depuis pas mal d’années. Je suis capable d’aller assez loin dans le délire sans substance, mais à un moment le déphasage intervient à un niveau tel que je dois me couper un peu d’autrui pour simplement recharger mes accus.
Diego (‘tain j’en ai ma claque des Di et des Do et des V.) m’a appelé aujourd’hui, c’est cool on se verra dès jeudi et pas mal même jusqu’à son départ en week-end. Ce bougre s’est déjà trouvé un mec ! Je suis extrêmement content de le sentir déjà si énamouré de quelqu’un, ce n’est pas une midinette et pour que ce soit arrivé si subrepticement, je ne doute pas que le jeu en vaille la chandelle. En effet, il a rencontré ce Sébastien deux jours avant de partir au Mexique en vacances, et à peine rentré, ils ont concrétisé leur affaire. Ce qui est cool, c’est que c’est un ami de H., qui est un des meilleurs potes de Dieg. Cela en plus de ce que Diego m’a dit me fait penser que je vais moi aussi bien kiffer l’hidalgo quand je le rencontrerai.
Marrant, cette façon d’être à la fois “within et without” dans les situations… Je connais, c’est p’tê’t propre aux Géminiens, va savoir…