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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Il y a un an

Cela peut paraître anodin, mais il y a un an nous étions au Klub avec des amis pour une fête. On avait bien dansé sur de la musique qui faisait remuer le popotin. Même si je suis loin d’être le clubber que j’étais il y a vingt ans, cela reste un truc que j’adore faire trois ou quatre fois par an. Et là cela fait une année que l’on n’a pas vu nos amis en boîte, ni même chez des gens pour se retrouver, s’enlacer, s’embrasser, et discuter jusqu’au bout de la nuit à s’en époumoner.

Et donc si moi je commence à souffrir de cette situation, je comprends vraiment les petits cons de vingt ans qui bravent les interdits et font la teuf. Autant moi je peux attendre une année ou deux pour reprendre une activité qui finalement est assez redondante, et dont l’absence n’est pas insurmontable, autant pour les d’jeuns c’est vraiment difficile car on ne fait pas la même chose à 19, 20 ou 21 ans. Ce sont des périodes charnières qui nous construisent dans notre relation à autrui, mais aussi nous voient débuter dans la vie professionnelle et voient poindre aussi l’attendue émancipation de l’adolescence.

Mais ils ont toute la vie devant eux. Les autres personnes pour lesquelles ces périodes sont également précieuses charnières et singulières, sont à l’autre bout du spectre. Eh oui, pour les personnes âgées, une année c’est drôlement important quand il ne t’en reste peut-être que quelques unes à vivre. Alors je sais bien que le plus important est déjà dans le passé, plus que dans les quelques années qui restent, mais la vie est précieuse pour tout le monde.

Nous sommes tous fragilisés, mais je tiens plutôt bon avec la chance d’avoir un chérichou dans ma vie, et nos deux chatounettes qui sont des repères importants dans notre quotidien. Et puis j’ai un taf, on se réfugie régulièrement en Bretagne, bref, ça va quoi. Je comprends également que la pandémie fragilise énormément des personnes qui n’étaient pas à la base les plus stables. Il faut vraiment qu’on se sorte de cette chienlit.

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