L’été en Bretagne et à l’Île de Sein

Comme d’habitude, je vous fais mon petit récapitulatif des vacances. Vu que je viens de changer de boulot, je n’avais pas beaucoup de congés, et on est parti « facile et efficace ». Donc direction la Bretagne à Clohars-Carnoët chez chérichou pour une dizaine de jours. On a eu beaucoup de chance avec le temps, et quasiment du soleil tout le temps. Donc beaucoup de plage et de pas grand chose du genre qu’on fait en été.

On a profité de quelques jours maussades au tout début pour visiter quelques chouettes églises renommées dans la région du Faouët. D’abord l’église de Kernascléden qui est un petit bijou gothique en granite, et surtout connue pour ses fresques de danses macabres et plafonds peints.

Ensuite au Faouët même, il y avait la chapelle Saint-Fiacre avec son superbe et rare jubé en bois peint. Joli et super flippant comme tous les trucs d’église quoi !!

Et vraiment un endroit charmant absolument à connaître : la Chapelle Sainte-Barbe. La chapelle se trouve sur une colline, mais elle se découvre de manière à créer une véritable mise en scène. On arrive là-haut, puis on voit un calvaire, une vieille maison (du gardien) de pierre et une cloche. Et quelques pas plus tard, un extraordinaire escalier renaissance conduit à la chapelle qui ressemble à un vrai reliquaire de granite. On dirait que tout est fait pour nous mettre dans l’ambiance mystique du lieu.

On peut ensuite se promener dans les bois autour de la chapelle, découvrir une fontaine Sainte-Barbe dans les bois au bord de la rivière, et tout cela concourt encore plus au charme de l’endroit.

Sinon on a aussi pu choper à Clohars les classiques couchers de soleil dont je ne me lasse pas. Il semble que chaque saison fournit une luminosité particulière, et on a été bien gâté.

Un des plus chouettes lieux pour les couchers de soleil c’est aussi du sommet du Menez-Hom, un des plus « hauts » endroit près de Crozon et donc des pointes du Finistère.

L’année dernière c’était Ouessant que j’avais drôlement apprécié, et là on a passé une bonne partie de la journée sur l’Île de Sein. L’originalité de l’île est d’être vraiment un petit caillou dans l’océan qui se parcourt complètement à pied (il n’y a pas une voiture) sur ses 2 petits kilomètres de longueur.

L’île est extrêmement plate, et on a pas de mal à imaginer à quel point les tempêtes doivent atteindre facilement les maisons et le bourg (dont les ruelles sont très étroites pour se protéger).

Comme à Ouessant, j’adore identifier les formes des rochers. Et là il y a de quoi faire… Bon celui-ci il s’appelle le « sphinx » et je crois que ça le mérite bien !!

Bon et là, c’était clairement un narval pour moi, et mes deux assistants ont tenté de recréer sa défense !! Huhuhu.

Ensuite un même roc se voit d’abord comme une baleine de profil avec sa queue.

Et clairement, d’un autre angle de vue, on dirait plus un lion gigantesque.

Moi j’y retournerai bien pour quelques jours en plein hiver. Ça doit être quelque chose de se retrouver là avec seulement les autochtones, la mer se confondant avec le ciel, les éléments déchaînés, et juste l’océan comme point de vue.