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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Les gens qu’on aime : #18 quelqu’un qu’on a connu quand on était jeune

Dr. CaSo a lancé un défi : écrire un article par jour sur les gens qu’on aime. Et comme j’aime bien des gens, et que j’aime bien écrire, et que j’aime bien Dr. CaSo, je vais m’y coller.

Je suis allé à l’école dans le même coin pour à peu près toute ma scolarité, il n’y a que pour la seconde partie de mes études supérieures que je suis allé à Paris. Et donc j’ai suivi pas mal de gens depuis tout petit. C’est sans doute ce qui fait que sur cette photo ci-dessus de première année de maternelle, je reconnais sans problème Arnaud, Ludivine, Sandrine, Bruno, et bien sûr ma cousine à côté de qui je suis assis. Lorsque je regarde mes photos de classe, on peut retrouver Arnaud, Ludivine, Sandrine et Bruno, et d’autres pour certaines années, et pas d’autre. C’est marrant de nous voir grandir ensemble comme cela. J’ai une certaine affection pour toute cette bande, avec qui en majorité je ne suis plus en contact aujourd’hui.

Ce qui était drôle quand j’étais gamin, c’était également de constater les liens croisés avec d’autres familles. Souvent par exemple mon frangin était en classe avec le grand frère ou la grande sœur d’un camarade à moi. Et ça allait même au-delà, car ma maman est née dans cette ville où nous vivions. Lors des réunions parents-profs, elles saluaient ses anciennes camarades classe. Et une fois même, elle a réalisé que la prof d’anglais de mon frère, avait été sa propre prof en seconde. C’était marrant quand je lui parlais d’une copine, et qu’elle me disait “Oh mais c’est la famille Untel, j’ai bien connu la sœur de sa mère [suivi d’une anecdote passionnante sur les histoires de famille d’un village dans les années 60]“. Et une fois même, alors que nous étions en réunion parents-profs, et que je croisais Franck et son père, nos deux parents se saluent chaleureusement, ce qui nous avait tout deux assez surpris. Et ma mère m’explique ensuite que c’était son premier petit copain, un flirt de cour d’école.

En étudiant la généalogie, on se rend compte que l’on est aujourd’hui énormément plus mobile qu’auparavant. Et c’est vrai qu’à partir du 19ème siècle, les gens naissent, se marient et meurent dans des zones couvrant 3 ou 4 villages, quand ce n’est pas simplement la même bourgade. Eh bien, mes photos d’école me font toujours penser à cela, et à cet attachement géographique si fort. Ma mère a 70 ans, l’année dernière elle et ses potes d’école dans le coin (les quelques villes alentour) se sont rassemblés pour aller au resto et se revoir. De proche en proche, avec les quelques contacts conservés et grâce au bouche à oreille, et aussi aux contacts via les Internets, ils étaient super nombreux. Et alors qu’elle égrenait les noms, j’ai encore découvert des parents de copains et copines d’école. Hu hu hu.

Ce qui est drôle aussi c’est de voir sur Facebook quelques anciennes copines ayant changé de nom, mais pour un nom tout aussi connu. Quand c’est comme ça, je dis à ma mère “Haaaaaan tu sais pas quoi, la fille machin a dû épouser le fils bidule !!!”. Et les histoires des années 60 ressemblent vachement aux histoires des années 2000.

J’ai la chance en tout cas, de réussir à nommer et me rappeler de plein de gens d’avant, et c’est un chouette sentiment. ^^

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