J’ai bien aimé celui-ci, mais je dois avouer que j’aime aussi beaucoup celui ci-dessous.
Avant d’être allé voter, et de subir un bel orage avec des éclairs qui font trembler les murs et la baie vitrée, on a passé un chouette week-end avec mon petit M. qui est venu chez nous avec son cher et tendre. Donc encore plein de promenades et avec chance, plutôt un beau temps malgré les prévisions qui étaient très pluvieuses.
Au jardin des plantes :
Au jardin japonais de l’Île de Versailles :
Au parc de Procé (et juste avant d’y arriver, le long de la Chézine) :
Et sinon je vous propose ce fil de touites encyclopédique à propos des drapeaux LGBT+, vous retrouvez une sacrée collection, avec des explications et tout. C’est en complément d’un précédent article à ce même sujet.
Alors je sais que certains pensent que ça va trop loin et que cela frise parfois le ridicule. Moi je trouve ça au contraire assez cool dans le sens où c’est une sorte de quête d’identité, et que ça passe aussi par l’identification via un drapeau. Le drapeau c’est à la fois un oriflamme et un porte-étendard, mais aussi une visibilité en manif ou encore une manière de se retrouver et de se regrouper. Ce n’est pas forcément une attitude visant à exclure, et la plupart des LGBT+ sont attachés en réalité au bon vieux drapeau arc-en-ciel. Je trouve que cette démarche ne fait de mal à personne, et donc si certains y trouvent un intérêt, je le salue. Grand bien leur en fasse.
Je trouve toujours chouette de réussir à se regrouper pour être plus fort, et de faire entendre sa singularité, même si on tape avec ces drapeaux dans de telles niches d’identité de genre que l’on se demande si on n’est pas à la limite de la notion de communauté (mais après tout, ça commence à deux individus j’imagine ).
Je suis plus circonspect avec les exhortations actuelles liées à l’inclusion, qui sont en théorie vraiment bien, mais dont je me demande si c’est vraiment bien ou pas. Est-ce qu’il faut tout neutraliser pour respecter absolument tous les cas ? On en parle pas mal avec l’exemple des hommes trans qui peuvent bien évidemment tombés enceinte. Est-ce que pour quelques personnes et quelques cas éventuels, il faut tout changer ? Inventer le terme de sage-homme pour les quelques gars sages-femmes, même si maïeuticien fonctionne aussi à ce moment ? Ou même aller jusqu’à la neutralité complète pour comme cela ne pas faire d’impair envers un pouième de la population ? Et donc, à partir de quel pourcentage de la population peut-on se dire que ça vaut le coup de pratiquer l’inclusion ?
En réalité, à chaque fois que j’évoque un exemple, je réalise que je suis totalement partial et que ça dépend de ce qui m’est proche ou pas comme cas particulier. La cause LGBT me touchant, je suis vraiment pour la neutralité, alors que pour d’autres cas beaucoup moins. Et donc petit à petit, je verse dans la neutralité pour tous, ou alors plutôt pour toutes et tous, ou même pour tout·e·s ou tous·tes ou encore comme je le vois souvent toustes (qui a le mérite d’un néologisme neutre prononçable et avec une orthographe donnée).
Je vais garder ici cette série de touites “drapeaux” histoire de les archiver si le fil venait à disparaître.
Il y a déjà bien sûr le classique qui a été remanié récemment pour y ajouter explicitement la notion de trans, de racisé et d’intersexe, et ça a déjà fait couler pas mal d’encre !! Il me plait bien comme cela, mais la version originale reste aussi largement usitée, et est très belle et évocatrice pour moi également.
Dans tout cela, il y a évidemment des descriptions qui sont un peu marrantes tant elles paraissent alambiquées à ceux qui ne les comprennent pas ou trouvent cela “étrange”. Il y a aussi des choses que je trouve un peu complexes et tirées par les cheveux, mais rien ne me rebute ou ne me paraît ridicule dans tout cela. Au plus je pense que j’ai besoin d’explications et de comprendre les personnes qui ressentent cela.
Malgré tout, quand je lis ça, je suis assez mort de rire, je le reconnais.
Car les non-femmes qui aiment les non-femmes poilus a beau être une définition assez précise et carrément exacte d’un “bear”, ça reste drôle à lire de cette façon.
Et au final, je pense que ce drapeau me convient tout à fait, j’ai beaucoup ri en découvrant qu’il y avait un drapeau pour les indécis qui savent tout de même qu’ils ne sont pas hétéros en gros.
Mouahahahah, je l’adore vraiment celui-ci avec son côté pastel qui se la joue sous les radars, mais qui le revendique tout de même avec un drapeau (déjà censé être la représentation queer globale du drapeau arc-en-ciel) !!
J’avais une étudiante qui se disait polyamoureuse et elle avait deux copains à la fois et je n’ai plus eu besoin d’aller ni au théâtre ni au cinéma ni à l’opéra pendant deux ans parce que j’avais tout ça dans mon bureau pratiquement au quotidien, c’était épique (et fascinant, d’un point de vue humain). (Je précise que je n’ai jamais rien dit, ça leur suffisait que je les écoute.)
J’ai la même approche je pense, tout en circonspection et bienveillance.
J aime bien les anciennes affiches sur “l’avenir de merde pour le france à la con”, c’est ce que je pense
C’est surtout une blague basée sur Gilles de la Tourette qui me fait rigoler.
Vive Gilles de la Tourette! J’ai souffert de ses tics pendant mon adolescence. Maintenant j’égrène toujours sur un clavier imaginaire les notes d’un accord de septième majeure. Ainsi à la main gauche, vers l’aigu, do mi sol si do, et l’inverse à la main droite, soit vers le grave do si sol mi do. Il m’arrive de moduler cet accord vers d’autres tonalités. C’est assez chiant, mais moins grave que les acouphènes qui m’encombrent depuis le 10 mars 2020.
Cher Matoo, j’ai envoyé une capture d’écran de l’illustration présentant Louis XVI promis à la guillotine à une baronne épouse d’un de mes amis et demandé à mon gay Riri d’en déposer des photocopies sur les tables de travail de l’Office royal généalogique et héraldique de Belgique, fréquenté par le meilleur monde, notamment de la noblesse de mon cher royaume.
Belle après-midi, ensoleillée je suppose.
L’image du haut : ça me terrifie.
La violence me terrifie, celle de la terreur, celle des guerres de religions dans le sud de la France.
Sinon, très jolis ces drapeaux.
Quand j’ai commencé à voir le drapeau arc-en-ciel LGBT circa 2004, je n’ai pas tout de suite compris: dans les années 80, c’était le drapeau des scouts de France pour… les enfants handicapés.